16 juin 2024

Réveillons Le Creusot ! réunion publique mercredi 19 juin 2024 18h30 - salle Jouffroy - Le Creusot

Le Creusot est passé en quelques décennies, de presque 40000 à 20000 habitants.

Avec la gare TGV, la proximité de l’A6, le pôle universitaire, l’IUT, la Scène Nationale, l’hôpital, une Communauté Urbaine, un tel socle industriel, c’est une anomalie.

Alors que le maire communique sur la « Silicon Valley » du Creusot il ne traite aucun des problèmes essentiels, accès à l’emploi, santé, sécurité, qui vous concernent. Il y a pourtant urgence.

Toutes les données démontrent que malgré ces atouts, la ville se dégrade.

Nous le voyons dans les rues de la ville ou la population se paupérise. En témoignent, le taux de chômage Insee, 17,2 %, les parts de logements vacants (12,6 % contre 8,4% en France) ou des foyers fiscaux imposés (41 % contre 49 % en Saône-et-Loire, 44,8 % en France), les taux de pauvreté (19 % contre 14 % en France) ou d’activité des 15/64 ans (66 % contre 73,6 % en France). Enfin le taux de natalité, 9,5 naissances pour 1000 habitants, contre 11,45 en France sur la même période illustrent le manque d’installation de ménages jeunes en ville.

Le rôle de la mairie est de traiter enfin clairement ces problématiques essentielles.

Après avoir mis l’Hôtel Dieu en faillite en 2015, le maire s’est privé d’un levier d’action majeur et si nous avons alerté sur la baisse de la population médicale, nos propositions n’ont jamais été écoutées. Il y a pourtant urgence alors que le ministère ne recense plus que 10 généralistes.

En matière de sécurité que la Police municipale soit dotée de seulement 6 éléments (contre 5 en 2013) alors qu’en une décennie toutes les Polices municipales du département ont doublé en effectif, montre la passivité de la mairie.

Enfin, l’absence de stratégie de diversification économique pèse sur la ville.

Les 16 millions d’euros investis sur un site technopolitain dont personne ne peut définir le rôle ou les déjà plus de 2,5 millions consacrés à subventionner l’essentiel des coûts de réalisation d’un cinéma 100 % privé, témoignent de cette navigation à vue.

Enfin la vision de l’urbanisme d’il y a un demi-siècle, des zones commerciales nouvelles à côté desquelles poussent les chaînes de restauration rapide, ne correspond pas aux pratiques contemporaines qui appellent à un centre-ville et des quartiers vivants.

Vouloir maintenant recouvrir la place Schneider d’arbres, qui plus est à côté du Parc est tout aussi inepte.

Nous avons les moyens de relever le Creusot. Réveillons-nous et prenons enfin ces sujets à bras le corps.