23 décembre 2023
Les indemnités d'élus ne doivent pas constituer un revenu !
Voir la vidéo du conseil communautaire
Les indemnités de fonction des élus locaux ne constituent ni un salaire, ni un traitement, ni une rémunération. Elles compensent les frais engagés par les élus". Ce que j'ai rappelé jeudi soir.
Car le Conseil communautaire a instauré une double indemnité pour le président David Marti pour rembourser ses frais.
1.000 euros nets par mois donc.
Rappelons qu'en tant que :
- président de la CUCM il est indemnisé à hauteur de 3.395 euros nets par mois.
- maire du Creusot : 2.320 euros nets par mois.
- administrateur de l'OPAC 71 : 120 euros nets par mois
- au titre d'une activité professionnelle : zéro euros
- et aucune participation dans une entreprise
Soiit 5.835 euros nets par mois
Auxquels on ajoute cette nouvelle indemnité, soit 6.835 euros.
Je rappelle qu'il s'agit d'une indemnité supplémentaire. Je sais que je suis ultra minoritaire parmi les élus sur cette question.
Je pense que l'engagement politique est un choix et que, s'il y a indemnité, elle ne peut constituer un revenu, qui doit être distinct. Certains, très peu, le font.
95% des élus encore actifs des villes importantes n'ont pas de travail ou un travail lié directement à la politique. C'est dommage. Et c'est un dévoiement total du sens donné aux indemnités qui conduit à voter des indemnités supplémentaires pour couvrir des frais.
De plus, avec 6.000 euros nets de revenus mensuels, ils sont déjà largement couverts.
Retrouvons de la mesure avec l'argent public.
Je continuerai à tenir ce discours même si je sais qu'à droite comme à gauche, il est largement rejeté par les élus des assemblées nationales ou locales.
J'ai également souligné que les 8.000 euros de frais annuels d'un collaborateur de cabinet aux relations institutionnelles et internationales (en plus d'une voiture de fonction), me semblent totalement disproportionnés.
J'ai été collaborateur de cabinet, avec un salaire confortable. Je n'ai jamais bénéficié de remboursement de frais ni de véhicule de fonction. Et heureusement.
Retrouvons là aussi, le sens des réalités.
Charles Landre